Historique

Le crime du Gué aux Biches

Qui se souvient du crime du Gué-aux-Biches, en Lanouée ? Ce que l’on a appelé l’affaire Jean-Marie GABILLARD s’est déroulée en février 1929. 
Marie-Josèphe RENAUD vit seule dans une ferme au Gué-aux-Biches, un hameau situé au coeur de la forêt de Lanouée. Séparée de son mari, elle a 45 ans, rongée par l’alcool elle en fait 10 de plus. Cependant elle conserve un caractère affable et sociable. 
Son exploitation est modeste, elle élève un cochon et trois vaches. Son sens de l’économie lui permet pourtant de se constituer, sou par sou, un petit magot qu’elle cache chez elle. C’est du moins ce que prétend la rumeur locale. Celle-ci court le pays et parvient aux oreilles d’individus peu recommandables tels que Jean-Marie GABILLARD. 

Malgré un séjour en prison, il projette un nouveau mauvais coup : dévaliser la mère Renaud. Le mardi 19 février, vers 20 h 30, il se présente devant la porte de la mère Renaud et la pousse sans frapper. Marie-Josèphe est près du feu. "Tu paies la bolée la mère ?" Sans un mot, elle va chercher un verre et sert son visiteur. Tous deux vident la bouteille en échangeant des banalités. Puis elle se lève et ramasse une bûche. Quand elle se baisse, Jean-Marie se décide à commettre l’irréparable. Il se saisit à son tour d’une bûche et frappe à trois reprises sa victime qui lui tourne le dos. Atteinte à la tête, elle est sonnée mais elle reste debout. Alors il se dechaîne et massacre sauvagement la paysanne. 
Presque tranquillement, Jean-Marie pousse le corps dans la cheminée, puis il sort dans la cour et se saisit de paille. Il revient dans la pièce et en couvre le cadavre, bientôt dévoré par les flammes. 
Il entreprend alors le pillage de la maison. Armé d’une hachette, il perce les meubles et fait main basse sur quelques centaines de francs. 
Enfin, alors que le corps de Marie-Josèphe se consume, il quitte les lieux. Il rentre rapidement chez lui au Tertre. 

Dès le lendemain, les poches pleines d’argent, il va à Josselin pour jouir de son forfait.
Dès l’ouverture, il entre dans la boutique de l’armurier et achète le fusil de chasse qui le faisait rêver. Ensuite, dans un magasin de cycle, il se paye une bicyclette. Heureux, il part en virée. Il se rend d’abord à Ploërmel où il dépense une autre partie du "magot de la mère Renaud" au cours d’une nuit d’agapes et de libations. 

C’est le 21 février que le cadavre de la pauvre femme est découvert. Les gendarmes passent au peigne fin le voisinage du hameau. Un voisin a aperçu Jean-Marie GABILLARD traîner ce jour-là aux abords de la ferme. Jean-Marie n’est pas un inconnu pour le gendarme DANIC, c’est lui qui l’a arrêté l’année précédente dans l’affaire du vol qui l’a envoyé derrière les barreaux. Dans le même temps, GABILLARD n’en mène pas large. Dégrisé, il commence à mesurer l’horreur de son geste. 

Le 23 février, les gendarmes l’arrêtent dans sa maison alors qu’il tente de se pendre. Son procès débutera le 26 mars 1930 au palais de justice de Vannes. Condamné à mort, il est guillotiné le 27 juin à 4 h 43. Jean-Marie GABILLARD est l’ultime condamné à mort exécuté publiquement dans la Morbihan.

Vous pouvez télécharger ci-dessous la complainte de Marie Josèphe RENAUD

logo pdf

 

La défense des Soeurs de Lanouée

la-defense-des-soeurs1Les arrêtés d'expulsion de 2 500 établissements religieux viennent d'être promulgués sous le ministère COMBES.
Lanouée oppose une résistance héroïque face à l'évacuation des religieuses entre les 4 et 8 août 1902.
400 Lanouéens montèrent la garde la nuit.
1500 firent rempart au garde à vous, le matin du 8 août face aux forces de gendarmerie commandées par le Lieutenant BLONDIN de Ploërmel.
Récit des évènements :

Pélerin St Jacques

Un pélerin Lanouéen, Olivier DESLANDES, a fait le pélerinage Pomeleuc-Saint Jacques de Compostelle à pied en 1667.

 

 

Etymologie et Histoire de Lanouée

Origine du nom Lanouée :

Lan, "monastère, ermitage forestier", et peut-être de Noues, nom de l'ermite, comme pour La Nouaye, Ille-et-Vilaine, Lamnoas en 1189. Et non, comme on l'a souvent proposé, de l'ancien français noue, du celtique nauda, "lieu humide", précédé de l'article.

Peuplé par les Celtes, Lanouée connaît l'occupation romaine comme en témoigne les vestiges de la voie romaine Vannes-Corseul qui traversait son territoire.

Son histoire:

Au Moyen Âge est liée à sa dépendance des Rohan. En 1221, Geoffroi 1er de Rohan reçoit déjà le droit de mettre cent porcs et cent boeufs dans la forêt.
Au delà du bois, matière première pour le chauffage et les constructions de maisons et de bateaux, de grosses forges à oeuvrer le fer, existent dès à cette époque.
La forêt avec ses diverses essences d'arbres, a instauré pendant des siècles tout un cycle économique nourricier incluant l'élevage de nombreux animaux, y compris les chevaux, dont les célèbres "cavales" de Lanouée.
Dépendant de la grande seigneurie de Porhoët et réunissant quinze seugneries particulières, Lanouée est devenu, avec Montfort, Beignon et Lohéac, siège d'un doyenné ecclésiastique de l'archidiaconé de Porhoët, partie méridionale de l'évêché de Saint-Malo.
Quinze paroisses, dont trois de Josselin, et quatre trèves étaient comprises dans sa circonscription. C'est dire l'importance de Lanouée, devenu, de surcroît, siège d'importantes forges en 1756 et chef-lieu de canton du district de Josselin en 1790. Mais, en 1801, ce titre lui est retiré et Lanouée, entré comme commune dans le canton de Josselin et le département du Morbihan, est intégré comme paroisse dans le diocèse de Vannes.

 

 

Ancienne Noblesse de Lanouée

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 4 nobles de Lanouée :

- Guillaume DE BOGAT de Trevan (60 livres de revenu) : défaillant ;

- Allain de KARADREUX de Neuvilette (300 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

- Jehan DU BOESJAGU de Camper (80 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

- Jehan GUILLOT (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

MAIRIE Lanouée

MAIRIE ANNEXE Les Forges

10 Place de la mairie - Les Forges
56120 FORGES DE LANOUÉE

02 97 75 31 73

mairie.forgesdelanouee@orange.fr

HORAIRES D'OUVERTURE

Du Mardi au Samedi : 8h00 – 12h00
Mardi et Jeudi : 13h30 - 17h30
Mercredi et Vendredi après-midi :
Accueil téléphonique uniquement

Mairie annexe

Le mercredi et vendredi matin : 8h00 – 12h00

Situation géographique

carte situation

Cliquez ci-dessus pour accéder à google Maps©

Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
forgesdelanouee
cookies conforme à la RGPD
Bienvenue sur le site Internet de la Mairie Les Forges de Lanouée ! Nous tenons à vous informer que notre site utilise des cookies. Les cookies sont de petits fichiers texte qui sont stockés sur votre ordinateur ou votre appareil mobile lorsque vous naviguez sur notre site. Ils ont pour but d'améliorer votre expérience en ligne, de personnaliser le contenu et de fournir des fonctionnalités essentielles. Les cookies que nous utilisons ne collectent pas d'informations personnelles vous concernant. Ils nous aident simplement à comprendre comment vous utilisez notre site afin que nous puissions l'améliorer et le rendre plus convivial. En continuant votre navigation sur notre site, vous consentez à l'utilisation de cookies. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre politique en matière de cookies ou si vous préférez désactiver les cookies, vous pouvez le faire en ajustant les paramètres de votre navigateur. Nous vous remercions de votre visite sur le site de la Mairie Les Forges de Lanouée et restons à votre disposition pour toute question ou préoccupation. L'équipe municipale.
Accepter
Décliner